samedi 19 mai 2012
plein les fouilles
À chaque élection présidentielle, Léon faisait ce rêve étrange: une
valise, des liasses de billets qu’il y enfourne, puis sans transition un
hall d’aéroport, et là ce sentiment d’angoisse à l’idée de la douane,
ne savoir que faire, tourner en rond et, torturé d’angoisse, finir par
se réveiller, en sueur et encore tout tremblant, reconstituer son
entourage immédiat, le canapé-lit, là-bas, un peu plus loin que le bout
de son bras, la kitchenette, l’horloge du micro-ondes, et se sentir
rassuré...
les gens, les vrais
Si l’on osait, on dirait que Léon fait partie des vrais gens qui aiment la France, de ceux qui font un vrai travail.
d'après toi?
À la faveur de la campagne électorale était revenue dans l’esprit de Léon
cette question qui depuis longtemps le taraudait: de bonnes
résolutions, même nombreuses, valaient-elles mieux qu’une mauvaise
révolution?
Libellés :
politique,
psychologie de Léon,
révolution
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